Le 27 mars dernier, la municipalité de Vitry-sur-Seine et la SCI Nour Essalam ont officialisé la signature d’un bail emphytéotique, ainsi que la délivrance du permis de construire pour la future mosquée de la ville. Cet accord marque une avancée majeure pour la communauté musulmane locale, engagée depuis près de 25 ans dans ce projet. Explications.
À Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), où se trouve l’École nationale Ibn Badis dédiée à la formation des imams, une avancée déterminante a été réalisée dans le cadre du projet de mosquée porté par l’Association socio-culturelle des musulmans de Vitry (ASCMV).
« Une étape importante pour la communauté musulmane de Vitry »
Le 27 mars, la municipalité a signé avec la SCI Nour Essalam – qui regroupe les associations cultuelles et socioculturelles musulmanes de la ville – un bail emphytéotique de cinquante ans sur un terrain de plus de 4 200 m². Cette décision a été adoptée à l’unanimité par le conseil municipal.
C’est avec émotion que Mohamed Djebbouri, président de l’Association cultuelle des musulmans de Vitry, a salué cette étape historique : « Nous sommes accueillis ici, dans la maison commune, pour une occasion historique et une étape importante pour la communauté musulmane de Vitry », a-t-il déclaré aux côtés du maire, Pierre Bell-Lloch.
Dans la salle du conseil municipal, en présence de nombreux représentants de la communauté musulmane locale, des actes essentiels à l’avancement du projet ont été signés, accompagnés de la délivrance de permis de construire pour un lieu cultuel et un espace culturel.
Un projet porté depuis 25 ans
La mairie a rappelé qu’il s’agit là d’« une étape importante pour ce projet que la communauté musulmane porte depuis près de 25 ans et qui lui permettra de disposer d’un lieu digne pour exercer son culte ».
De son côté, Mohamed Djebbouri a insisté : « Nous avons à cœur de contribuer au vivre ensemble et à la cohésion sociale. C’est une nouvelle page qui s’inscrit dans la tradition séculaire de Vitry-sur-Seine ». Le début des travaux est envisagé pour le second semestre 2025, avec un coût estimé à 4,5 millions d’euros.
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